Un appel au ralentir et au calme qui s’est posé pour la mi-août après une surchauffe mentale relative à la structuration de mes activités de la rentrée.
Je sais que je fonctionne bien dans une modalité organique et sensible.
J’ai eu tant l’habitude de fonctionner dans une modalité rationnelle et mécanique.
Dieu qu’il est long de passer de l’un à l’autre !!! Mon orgueil en prend systématiquement un coup.
Aller vite au lieu de laisser venir.
Vouloir et réfléchir plutôt que écouter et agir.
Bref…je vous passe le fourmillement qui m’a tenue dans une fatigue qui aura montré son vrai visage dans les quelques jours de repos (renouvelés par manque de récupération) que j’aurais pris.
Du coup, j’aborde cette rentrée à la fois plus tranquille et structurée aussi. Egalement allégée des mult propositions que j’avais imaginée. Peu importe la peur du vide et du manque qui font encore leur yoyo émotionnel dans mon corps !
Je sens aussi que je sais mieux ce que je veux et ce que je ne veux pas. Cela fait du tri dans bien des domaines : relationnel, professionnel, vestimentaire…étonnant ! Un reset pour aller au cœur de mon essentiel sans doute.
J’ai également l’impression d’être « testée » dans la relation sentimentale : des rencontres à la fois différentes et pour autant challengeantes dans leur côté « exigent » (pression mentale, pression affective…de la part de l’autre…du moins, c’est ce que je vis).
Parfait pour me rappeler ma propre exigence intérieure et ce besoin absolutiste ou jusqu’auboutiste qui m’habite souvent encore.
Et parfait pour me rendre compte que je peux poser des limites mentales, sentir mes limites émotionnelles relativement bien, mais que lorsque j’arrive dans le corps, c’est là que quelque chose m’échappe et que je ne parviens plus à ancrer ma limite. Très instructif !!
C’est également parfait pour oser « perdre » une relation, la couper franchement, radicalement et s’en remettre à plus grand que moi. Cela me demande aussi, dans un premier temps, de regarder et accueillir toutes les parts en moi qui s’activent dans la relation. Celle qui veut sauver, celle qui veut aimer, être aimée, celle qui tranche, celle qui est dans le déni…
Bref, une occasion encore de me rencontrer en profondeur, en vérité. Et me demander encore : « qu’est-ce que tu veux ? ».
J’ai laissé bien longtemps la relation affective et sentimentale de côté.
Je vois que je veux vivre cette aventure-là, que passer à côté de cela dans cette vie me sera trop douloureux et qu’il est important que j’ose cela. La vie fait donc ces propositions ces temps-ci. Pour une grande célibataire, c’est un vrai job, croyez-moi !! ;-0 !
Et c’est joyeux aussi de sentir en moi les portions qui lâchent, qui tiennent, qui ruent, qui fondent, qui se tendent, qui s’élancent avides et aveugles, sentir tout ce meli melo et dire encore et toujours : OUI.