2022, mon amour…ai-je envie de commencer par écrire…
2022, année des miracles ai-je ressenti en ce début d’année…
janvier 2022…simplicité, mon amie…ai-je conclu des expériences vécues sur ce mois.
Oui, en janvier 2022, encore du délestage de bagages inutiles et de modes de fonctionnement décidément très périmés.
La tour de contrôle continue de s’effondrer au fil des expériences. Lâcher la méfiance et les peurs archaïques au profit de la confiance alignée porteuse de discernement et de fluidité.
Cesser de vouloir tout gérer ou me précipiter pour que cela se passe « bien ».
Car « bien » est un jugement qui limite encore le champ du possible et du meilleur, au-delà de ce que je pense, de ce que je crois voir, de ce que je crois comprendre.
Si cela ne fonctionne pas lorsque je force, si cela me met en stress lorsque « je veux », alors sans doute y a-t-il plus simple, mieux pour moi, plus ajusté pour la situation globale si j’accepte de me détendre et faire confiance. En me tenant simplement dans ce que j’ai à faire ou en le lâchant totalement selon les situations.
Lorsque j’ai emménagé dans les Hautes-Pyrénées, en décembre 2019, je m’étais sentie totalement « portée par la Vie ». Certes, un déménagement, c’est toujours relativement conséquent et il y a des choses à faire…
Mais l’impression est que tout était parfaitement orchestré et organisé en « haut lieu », et que moi je n’avais qu’à faire le lien entre cette orchestration et sa manifestation dans la matière terrestre (coups de téléphone, faire les cartons, fermer les compteurs…).
Pas simple à retranscrire précisément la sensation vécue. Mais c’est comme s’il nous suffisait de :
– suivre clairement l’intuition, l’élan
– s’engouffrer dans le mouvement porteur
– organiser ce qui doit l’être et qui va dans le sens de l’élan
– se détendre vraiment dans son corps, lâcher les tensions éventuelles
…et le temps venu…remercier pour la grâce du Vivant en marche !
Bref, la simplicité c’est un mélange d’écoute profonde, de grand OUI au mouvement qui se crée et de détente dans ce qui ce fait.
De plus en plus, j’ai le sentiment que nous n’avons rien à faire ou à décider, et que le gros du chantier est de se tenir là, présent, à l’écoute, aligné, le plus disponible possible pour laisser le merveilleux entreprendre et modeler notre vie, pour le meilleur.
Nous avons droit au meilleur, à chaque instant. Le meilleur est présent en permanence.
Notre puissance consiste, me semble-t-il dans le fait de le (le meilleur) laisser passer. Et si nous étions les laisser-passer de la Vie ? de sa Beauté ? de sa Puissance ? de sa Volonté ?
Et que nous défaire de tous nos empêchements et limitations était le jeu par lequel, la Vie absolue se goûte en une multitude de vies, diverses et variées, incarnées ?
Je n’ai toujours pas de réponse.
Je joue à vivre.
Autant que ce jeu m’inspire et me donne l’élan !! 🙂
Et si nous jouions ensemble…cela donnerait quoi ?